Parmi les petits métiers d'autrefois, on distingue les "raccommodeurs de faïence".
Les objets en céramique étant assez chers, il était d'usage courant de les faire réparer par des artisans ambulants pour leur donner une nouvelle vie. Ces derniers assemblaient les tessons à l'aide d'agrafes en fer ou, dans le meilleur des cas, en cuivre.
On trouve souvent dans les brocantes assiettes, plat ou autres présentant un nombre variable de réparations.
Le restaurateur doit éliminer toutes les agrafes qui, souvent très rouillées, continuent à endommager la pièce.
Seules les agrafes en cuivre restent intactes au fil des ans et peuvent être conservées. Elles témoignent de l'histoire de l'objet et n'altèrent en rien l'harmonie de l'objet.
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